ÉCONOMIE : Alstom, une fermeture définitive

Une manifestation jusqu’à la capitale

Alors que l’on prononçait une fermeture imminente de l’usine de Belfort, renvoyant 400 des 480 salariés du site franc-comtois suite à un agenda avec des commandes de moins en moins fructueuses, le bilan d’ici 2018 s’annonce lourd.

En effet, les salariés doivent être délocalisés vers l’Alsace. Mais bien déterminés à montrer leur mécontentement, ils trouvent du renfort à Belfort, ville de 50 000 habitants où leur départ serait une vraie catastrophe pour la ville sur le plan économique de la région. Alstom est le symbole de la désindustrialisation de la France, l’enjeu est donc important.

L’histoire de l’usine…

A l’origine, Alstom est une grande entreprise qui traite la mécanique des trains et des locomotives. Le mot Alstom est à l’origine un diminutif des

mots «Alsace» et «Thomson». Ceci est le résultat d’une fusion entre la SACM (Société Alsacienne de Constructions Mécaniques), spécialiste en constructions de locomotives et la compagnie française Thomson-Houston. De nos jours, Alstom s’occupe des transports et de l’énergie.

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Les salariés des usines d’Alstom venus d’un peu partout se réunissent à Belfort pour ensuite effectuer une marche jusqu’à Paris, devant le siège social où ils manifesteront pour soutenir leurs coéquipiers. Les manifestants se proclamant eux mêmes les «Alst’hommes» prennent leur mission très au sérieux. Fermer l’usine de Belfort serait une vraie catastrophe pour l’entreprise et pour l’État. Celui- ci mettra donc tout en œuvre pour trouver des solutions quant au plan de sauvetage de l’usine.

L’État propose des solutions.

L’État est prêt à tout pour sauver Alstom, car l’usine marcherait bien. Il sortirait donc de sa poche, 500 millions d’euros comme premier plan. Il effectuerait également une commande d’un demi-milliard d’argent public en commandant 16 TGV sans passer par la SNCF, ce qui leur donnerait deux ans de boulot. Seulement, les salariés ne veulent pas dépendre de l’Etat et veulent trouver une véritable solution pour sauver leur emploi. Ils espèrent qu’en manifestant, ils feront pression sur le gouvernement empêchant ainsi le licenciement d’ouvriers avides de travail. En espérant que leurs efforts fonctionneront…

Coline F., 1ES2

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