Il y a 50 ans, qui aurait cru que la radicalisation toucherait autant la population surtout les jeunes !
Ils ont voulu le paradis, ils ont trouvé l’enfer ! » La réalisatrice Marie- Castille Mention –Schaar ainsi que la cinéaste Emilie Frèche ont réalisé un film qui parle de ce moment tellement fragile qu’est l’adolescence. Période de vie où l’on a soif de pureté, d’engagement, et où l’on passe si violemment d’un extrême à l’autre, de l’exaltation à la dépression.
Cette œuvre récente parle de l’embrigadement des jeunes. Il rend un hommage juste et vibrant à l’histoire de deux jeunes filles. Il a été réalisé pour être un outil dans l’approche de la compréhension d’un phénomène qui nous apparait totalement irrationnel. La radicalisation !
Un dévoilement
Beaucoup de choses comme Facebook ou d’autres réseaux sociaux favorisent la radicalisation des jeunes et leur départ à l’étranger. A travers ce film nous plongeons dans le processus de l’embrigadement. C’est-à-dire de l’isolement du jeune de son environnement socialisant, de sa destruction au profit de son entourage, de l’adhésion aux croyances de l’idéologie dite « djihadiste », de la déshumanisation de l’embrigadé et de ses futures victimes.
Une prise de conscience
Ce film dévoile notre crise sociétale, notre impuissance face aux actes terroristes. Dans cette œuvre puissante, nous découvrons le décalage entre l’éducation nationale et le système scolaire, les occupations de la population face aux horreurs exécutées par ces criminels. A vrai dire c’est une quête de spiritualité, d’espoir que veut nous communiquer ce film. Ce qu’il nous faut, c’est moins de jugement, plus d’entraide et surtout un entourage favorable pour les adolescents.
Une morale
L’histoire de chacun est unique, aucune vie ne ressemble à une autre, et pourtant lorsque le drame arrive, toutes les souffrances sont les mêmes. C’est le message essentiel de ce film magnifique qui doit susciter chez les spectateurs une prise de conscience. Nous devons être solidaires pour lutter contre la guerre de notre époque. On doit être en mesure d’accepter les différences des autres que ce soit au point de vue religieux ou sur d’autres sujets. Nous devons réagir ensemble pour limiter le plus possible la propagation de cet horrible processus pour un monde meilleur.
Affiche du film
Théa. A; 1ES2