SOCIÉTÉ : Le lycée Hélène-Boucher de Tremblay-en-France, victime d’agressivités par des étudiants

Jeudi 27 octobre un mineur a été placé en détention provisoire et six autres ont été mis sous contrôle judiciaire suite à des violences dans le lycée professionnel de Seine-Saint-Denis.

Depuis début octobre 2016 le lycée Hélène-Boucher de Tremblay-en-France est pris pour cible par environ trente à cinquante jeunes. Cela fait déjà trois reprises en moins de deux semaines. Sept jeunes ont été arrêtés et mis en examen dont six qui sont élèves du lycée mais aucun d’entre eux habitent à Tremblay, ils sont mis en examen pour violences sur une personne, attroupements armé et cinq des jeunes ont également fait des dégradations par moyen dangereux.

*Le blocus

Deux des mineurs ont admis avoir participé au blocus du lycée. Ce blocus ne ressemblait pas aux autres qui consistait à empiler des poubelles devant l’établissement comme celui qui s’est produit au printemps pour la manifestation contre la loi travail, non, Jeudi 6 octobre environ trente jeunes ont renversé deux voitures puis y ont mis feu. Deux mineurs ont ensuite été mis en examen et vont être jugés par le tribunal pour enfant. Lundi 10 octobre il y a eu d’autres conflits avec une trentaine de jeunes. Un témoin proclame « Il y a eu des feux de poubelles, des jets de projectiles et utilisation de paintballs »

*L’agression de la proviseure 

C’est Lundi 17 octobre que cet agressivité va prendre de l’ampleur, puisque à 8 heures devant la grille du lycée la proviseure va être victime d’une agression par un élève. On peut voir sur les vidéosurveillances un jeune portant une capuche sur sa tête. Ce jeune homme court vers la proviseure et lui projette un coup de pied très haut, elle va ensuite perdre connaissance et s’écrouler. Elle a été conduit dans la loge par du personnel présent afin de tenter de la réanimer. Mais pendant ce temps une cinquantaine de jeunes s’étant prévenus sur les réseaux sociaux surgissent en face du lycée et lancent sur la façade deux cocktails Molotov (c’est une arme incendiaire artisanale : essence ou alcool contenu dans une bouteille en verre)
La police va mettre entre trente et quarante cinq minutes pour faire cesser l’émeute et essuyer les tirs des projectiles.

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Entrée du lycée Hélène-Boucher de Tremblay-en-France

Deux hypothèses sont formées tels que le guet-apens contre la police (attirer quelqu’un dans le but d’exercer des violences) mentionné par des professeurs, parents ou que ce soit plutôt un affrontement ente bandes rivales.

Les enquêteurs, eux se concentrent plus sur le lien avec l’établissement et un professeur évoque une « tenson particulière » au lycée depuis la rentrée, il y a eu plusieurs bagarres et une enseignante a failli se faire agresser. Ils s’attaquent donc à l’Institution ce qui fut déclaré par Halim Belmokhtar qui est le responsable du pôle adolescents de la ville de Tremblay. Cet agressivité partirait d’un élève qui aurait eu le sentiment d’être discriminé par son professeur.

Un adolescent déclare avec son groupe d’amis, qu’un professeur aurait « pété un câble en cours et insulté sa classe » après a première émeute et ce serait doc pour cela que la deuxième émeute eu lieu.

Eva D. ; 1ES2

 

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