SOCIÉTÉ : De la maternelle au bac; un combat contre le décrochage scolaire

Caractérisé par une « sortie précoce du système éducatif » ou un « abandon scolaire », la lutte contre le décrochage scolaire se définit en trois axes : La mobilisation de tous, la prévention et le droit à une nouvelle chance.

Faire en sorte que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société est la mission majeure des écoles. Depuis 2014, des décrets et des accords ont été mis en place pour diviser par deux le nombre de jeunes sortants prématurément de leurs études, c’est-à-dire sans qualifications et sans diplômes. Il s’agit pour ceux qui sont scolarisés mais sans motivation, de leur donner un accès à des dispositifs relais ou bien des structures spécifiques pour Lycéens, et pour ceux qui sont déscolarisés, de leur offrir une solution de formation, d’apprentissage ou un service civique qui leur permettra de vivre une nouvelle expérience extérieure au contexte scolaire.

Les chiffres le montrent bien, le décrochage scolaire est en perte de vitesse depuis plusieurs années avec 98 000 jeunes cette année, qui ont quitté le système scolaire contre 140 000 en 2012, comme l’a annoncé la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, lors d’une conférence présentant le bilan des politiques depuis ces cinq dernières années.

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° Une forte influence familiale et sociale

L e milieu familial ainsi que les relations sociales proches sont fortement liés à la réussite scolaire et à l’adaptation des jeunes. Un manque d’engagement dans les activités scolaires, un faible encadrement parental et l’absence d’encouragement à l’autonomie ont une influence directe sur le risque que l’enfant quitte définitivement l’école. Pour éviter cette situation, il faut être attentif aux résultats de l’enfant ainsi qu’à son comportement au quotidien, qui en cas de changement, peuvent constituer une alerte.

°A partir de quel âge ?

Au collège, le décrochage est peu courant. C’est surtout à partir du lycée par manque de motivation que le phénomène prend de l’ampleur. Les lycéens peuvent percevoir leurs cours comme une contrainte: ils s’ennuient, ils ne se sentent pas à leur place ou bien ils sont en retrait des autres pour en arriver à un rejet total du système scolaire. Quant aux étudiants, ils décrochent essentiellement en début de cursus suite à une erreur d’orientation.

Léa DIOT 1ES2. Le 22 novembre 2016. 

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