Édition spéciale Syrie : Alep en alerte…

Coupés du monde extérieur, les syriens luttent chaque jour contre les conditions extrêmes qu’ils subissent. Entre le manque d’eau, de nourriture, et de ravitaillement, leur avenir est incertain…

« Si ces 100000 personnes ne meurent pas sous les bombardements, elle mourront dans les prochains jours du fait des mauvaises conditions d’hygiène ou de malnutrition » a déclaré un témoin de l’horreur actuelle à Alep.

Le mardi 5 octobre, l’ONU déclare Alep comme « zone assiégée », en effet, les quartiers d’Alep Est regroupent trois critères d’une zone assiégée soit : – un encerclement militaire, – un manque d’accès pour l’aide humanitaire,- l’absence de liberté de déplacement pour les civils.

Entre 200 000 et 250 000 civils étaient coincés dans la ville assiégée. Le 7 janvier 2017 , la ville est reprise par les forces du régime.
A cause des combats, les aides humanitaires ne peuvent pas ravitailler les habitants d’Alep. Par conséquent, il n’y a plus de marchés, plus d’eau, plus de nourriture ni même de carburant.

Les 278 000 personnes vivant dans Alep Est dont 20 000 enfants doivent subsister avec un pain par personne et par jour fourni par le conseil local, et d’après La Croix Rouge, 2 deux millions d’aleppins n’ont pas accès à l’eau potable .De plus même les soins médicaux ne peuvent être assurés à cause des bombardements présents à proximité des hôpitaux et des écoles par l’aviation russe et syrienne. Un jeune activiste syrien a déclaré via le réseau social WhatsApp :

 

« Je ne sors que pour trouver de quoi manger. Mercredi et jeudi, les bombardements étaient très intenses, quand c’est le cas je ne sors pas. J’ai un petit garçon de 4 mois mais nous ne pouvons pas quitter la ville. Si je tente de partir, le gouvernement me tuera. Cette vie-là, c’est pas humain. Ça ne peut pas l’être. »

Source : Unicef

Le 10 janvier 2016

Aurélie, Cynthia Clara, Imène , Wissal 1ES2

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