Étonnante rencontre avec des journalistes des Inrocks

Magazine hebdomadaire, Les Inrockuptibles traitent de divers sujets (cinéma, politique, actualité…) susceptibles de plaire à tout le monde. La classe de Première ES2 a eu la chance de visiter ce magazine. Enquête!

Dans le cadre du projet Médias, nous sommes partis à Paris dans le but de découvrir le métier de journaliste à travers plusieurs médias tels que la radio, la télévision et les journaux. Le mardi 16 janvier dans l’après-midi nous sommes rentrés dans les locaux du magazine Les Inrockuptibles.

– « Cette affaire était un coup de chance »

Telles sont les paroles de Fanny Marlier, la journaliste qui a ouvert l’enquête sur les pratiques douteuses de Jean-Marc Morandini et que nous avons rencontré.

Ancienne étudiante à Science-Po Grenoble, elle a aussi fait des études de journalisme. Devenue pigiste, elle regarde par hasard la série produite par J-M Morandini, pour elle c’est flagrant, certains acteurs de cette série sont mineurs. C’est ainsi que débute une longue investigation qui lui vaudra 95% d’encouragements contre 5% de menaces. Cette affaire a permis à Fanny d’obtenir un CDI aux Inrocks, faisant d’elle la plus jeune journaliste du magazine. Elle nous a raconté qu’avoir un réseau pour devenir journaliste est important. Vérifier ses sources et penser à se protéger grâce à un avocat est la clé du succès.

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«Web et papier, quelle différence !»

David Doucet aujourd’hui rédacteur en chef du site des Inrocks, nous parle de son parcours pour devenir journaliste.

Il débute en tant que stagiaire dans ce magazine puis finit rédacteur en chef, chapeau Mr Doucet !

Aujourd’hui son rôle est de coordonner, c’est-à-dire de trouver les sujets, relire les articles ou même en écrire. Et tout ça, ça fait beaucoup de paperasses ! De plus, Monsieur Doucet nous a expliqué la différence entre le web et le papier. En effet écrire sur papier demande plus de temps car les articles sont plus à développer. Pour autant le web, leur demande aussi beaucoup de travail, 6 millions de personnes les lisent mensuellement. D’après lui, travailler sur le terrain est très intéressant mais coûte beaucoup d’argent. David revenait d’ailleurs du Niger où il a enquêté sur Boko-Haram lorsqu’il nous a reçu. A ce jour, il a écrit 3 livres abordant des thèmes politiques. Par exemple : sur Marine Le Pen, La Fachosphère. Il nous a raconté qu’écrire un livre sur un politique nécessite l’accord du politicien concerné.

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– « On est l’un des premiers magazines à avoir ouvert site Internet »

Pierre Siankowski, 41 ans, directeur de rédaction nous raconte l’histoire du magazine, de son commencement à aujourd’hui.

Créé en 1986 par Christian Fevret et Arnaud Deverre, le magazine comme son nom l’indique (« InROCKs »)était basé sur la musique, puis a élargit ses rubriques pour satisfaire un plus grand nombre de lecteurs. Mathieu Pigasse est l’actionnaire non-interventionniste du journal. Quant au site, il existe depuis plus de 20 ans et fut l’un des premiers sites retranscrivant des articles sur Internet.

Avec un site qui est visité plus de 6 millions de fois chaque mois et un magazine lu par 40 000 personnes chaque semaine, cet hebdomadaire est très concurrencé, notamment par des sites Internet comme Konbini ou par des magazines comme Society ou encore Télérama.

Nous recommandons vivement aux jeunes comme aux moins jeunes, de lire ce magazine, entre cinéma, série, musique, politique… pas le temps de s’ennuyer alors, foncez !

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Romane.P et Sarah P-T, élèves de 1ES2

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