POLITIQUE : Les cyberattaques : juste le commencement

En pleine campagne électorale nos candidats doivent se méfier car la sécurité de leurs données est fortement menacée :« c’est un risque réel ! », affirme Nicolas Arpagian, rédacteur en chef de Prospective Stratégique

  • Qu’estce qu’une Cyberattaque & pourquoi s’en inquiéter ?

Une cyberattaque est une atteinte à des systèmes informatiques dans l’objectif de perturber le matériel technologique, de bloquer un site ou encore de voler des données.

Le nombre de cyberattaque ne fait qu’augmenter et montre ainsi sa dangerosité par sa présence de masse. Ainsi, depuis le 21 décembre, la Turquie est victime d’attaques internet, aussi le 21 octobre 2016, les États-Unis ont connu également une attaque massive. L’origine de ces deux cyberattaques serait le groupe Anonymous, mouvement mondial regroupant des hackers qui ont pour but de pirater les ordinateurs, ainsi ces inconnus à masque sont capables de s’attaquer à des gouvernements mais aussi à des multinationales.

D’après la CIA, il semblerait que lors de l’élection présidentielle américaine qui opposait Donald Trump à Hillary Clinton, la Russie s’y soit mêlée en effectuant des cyberattaques afin d’aider Trump, la Russie étant l’un des pays qui a le plus développé de processus de cyber-offensives, cyber-propagande ou encore cyber-guerre. Mais faisant écho à cette offensive le groupe Anonymous a mis en ligne une vidéo qui dévoile les « véritables intentions de Trump », associée à un lien qui donne le numéro et le certificat d’assurance du candidat.

Si la première puissance mondiale n’a pu échappé aux cyberattaques alors les candidats à la présidentielle Française devraient garder l’œil ouvert !

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  • Les Présidentielles françaises 2017 seraient-elle menacées par les cyberattaques ?

En effet, l’Élysée serait inquiet d’une cyberattaque étrangère. D’après l’ANSSI, Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information, le risque d’attaque informatique dans le but de fausser les scrutins serait envisageable.

Comme dans la plupart des pays européens, cette affaire de cyberattaque aux États-Unis a été prise au sérieux. Aussi, François Hollande, soucieux des risques encourus, a demandé au Conseil de Défense que des « mesures spécifiques de vigilance et de protection »soient prises.

La France reste peut exposée aux risques de cyberattaque par le vote car il est toujours possible de recompter les bulletins glissés préalablement dans l’urne. Toutefois, dans certaines communes, des machines à voter sont utilisées, celles-ci n’étant pas connectées à Internet, donc « faciles à pirater » d’après Sébastien Pietrasanta qui a proposé en décembre la suspension de ces machines jusqu’à la fin de la présidentielle. Il est tout à fait possible qu’une cyberattaque ait lieu au moment de la compilation et de la remontée des résultats, c’est le Ministre de l’Intérieur et l’ANSSI qui se chargeront donc de la remontée d’informations.

De plus, tous les partis politiques affirment avoir pris des mesures face à cette menace. « Nous avons considérablement renforcé nos protections numériques, notamment celles de la campagne« , déclare le vice-­président du FN, Florian Philippot. Les Républicains affirment également être « l’objet de tentatives régulières d’attaque sur nos serveurs, comme tous les grands partis. Ce qui s’est passé aux États-Unis n’a pas vraiment été une surprise pour nous. »

Le 27 février 2017

Sarah P-T 1er ES2

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